Jean-Vincent SCHEIL

Jean Scheil est né le 10 juin 1858 à Kœnigsmacker.
Il débute ses études à l’école communale du village. Suivant l’exemple de son frère ainé, il rejoint le Collège de Sierck.

Souhaitant donner sa vie au Christ, il fréquente le petit séminaire de Montigny-lès-Metz puis le grand séminaire de Metz.

En 1881, il entre au noviciat des Dominicains à Belmonte en Espagne. Il poursuivra sa formation religieuse en Autriche puis en Corse.
Il reçoit dans l’ordre des frères prêcheurs le prénom de Vincent.

Assigné au couvent de la rue du Bac, il entreprend des études scientifiques. Il suit des cours d’égyptologie et d’assyriologie à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.

En 1894, il prend la direction des fouilles de Sippar (aujourd’hui Abou-Habba) près de Bagdad.

De 1898 à 1902, il est attaché à la « mission française de Suse » de Jacques de Morgan en qualité d’interprète. Lors de fouilles à Suse de décembre 1901 à janvier 1902, dans les ruines de la capitale élamite : une découverte sensationnelle, la mise à jour du Code de Hammourabi (l'un des plus vieux texte de lois de l'Histoire de l'Humanité). Moins d'un an après la découverte du Code, le Père Scheil publie la transcription et la traduction de ce texte de loi fondateur.

De 1895 à 1933, le Père Scheil est le titulaire de la chaire d’assyriologie à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes.

En 1908, il est élu membre de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres.

En 1922, il est fait officier de l’Ordre de la Légion d’Honneur.

Le 21 septembre 1940, il s’éteint à Paris.


Le Professeur Jean-Vincent SCHEIL

logo-inhaDécouvrez l’article consacré au Père Scheil dans le Dictionnaire critique des historiens de l’art sur le site de l’INHA. Cet article est rédigé par Béatrice André-Salvini, conservateur général, directeur du département des Antiquités Orientales, musée du Louvre.


RETOUR en haut de la page

rien